Le soleil se leva avec une douceur inattendue, enveloppant le marécage d’un étoffe mordoré qui atténuait l’austérité des lignes et l’humidité ambiante. Lauriana ouvrit les yeux sur des lueurs irisées se réverbérant dans la brume matinale, encore imprégnée par l'apaisement difficile de la nuit passée. Le pétard n’était plus qu’un amas de braises éteintes, exhalant de fugitives fumées. Alors qu’elle s’étirait pour délier ses muscles endoloris, elle sentit la présence secrète de la lauriana voyance, cette ardeur pénétrante qui continuait de faire valoir son persévérance, prête à inspirer ses déplacements dans un environnement qui, malgré sa beauté drôle, conservait une dimension imprévisible. Elle s’approcha du mince couloir aquatique qui s’enfonçait entre les roseaux et plongea de avant-gardiste ses toi dans l’eau lâche, tels que pour se purifier du poids de l'obscurité. 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